Le compostage des ordures ménagères, deux modes de traitement en évolution

photo de l'article

Le SIVOM traite les biodéchets ainsi que la part des fermentescibles contenue dans les ordures ménagères par le procédé de méthanisation.  

Lors de la conception du centre de traitement il était prévu de produire deux types de compost : l’un issu des biodéchets collectés en porte à porte (végétaux, cartons et restes alimentaires). Et l’autre issu de la part organique triée, contenue dans les ordures ménagères.  

Or le compost issu des ordures ménagères est de très bonne qualité, grâce au tri mécano-biologique du centre de traitement. Il répond aux critères de la norme NFU44-051, alors que le compost issu des biodéchets triés par les usagers était souvent pollué par des indésirables (sacs poubelles, emballages alimentaires…) 

Pour beaucoup d’usagers les bacs marrons n’étaient destinés qu’aux déchets végétaux, en conséquence, le taux de présentation des bacs en hiver était seulement de 18%. De ce fait, les coûts de collecte à cette période étaient trois fois plus élevés.  

Il a donc été décidé de suspendre la collecte des biodéchets en porte à porte durant les mois d’hiver et de faire évoluer les consignes de tri  : 

Seuls sont désormais acceptés dans les bacs marrons, le gazon, les feuillages et les tailles de haies. Ainsi les coûts de collecte sont maîtrisés, et le fonctionnement du centre de traitement est optimisé. 

Le SIETOM a choisi de traiter ses ordures ménagères par compostage depuis l’arrêt de son unité d’incinération en 2000. Ce choix a été motivé par la possibilité d’obtenir un produit, le compost, amendement riche en matière organique, et utile à l’agriculture.  

L’achèvement de la modernisation de son usine de compostage permettra en 2012 d’obtenir un produit répondant à la norme NFU44-051 et satisfaire ainsi les 17 exploitations agricoles Seine-et-Marnaises réparties sur 35 communes. Ce compost permettra le retour à la terre de la matière organique sur plus de 2 400 hectares.